L’apnée du sommeil est un trouble respiratoire courant, souvent associé au ronflement, qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé s’il n’est pas pris en charge. Si les traitements comme la PPC (pression positive continue) sont efficaces, ils peuvent être d’autant plus bénéfiques lorsqu’ils sont associés à une bonne hygiène de vie.

Le poids, la consommation d’alcool et le tabac sont des facteurs connus pour aggraver les symptômes de l’apnée du sommeil. Cet article vous aide à comprendre en quoi ces habitudes influencent la qualité de vos nuits et comment vous pouvez les modifier pour retrouver un sommeil plus réparateur, avec l’accompagnement d’un prestataire de santé comme Air + Nord.

Le lien entre le surpoids et l’apnée du sommeil

Le surpoids est l’un des principaux facteurs de risque de l’apnée du sommeil. Il concerne environ 70 % des personnes atteintes d’apnée obstructive du sommeil. L’excès de masse grasse, notamment au niveau du cou, entraîne une compression des voies respiratoires supérieures.

Pendant la nuit, les muscles se relâchent naturellement. Chez les personnes en surpoids, cela peut suffire à obstruer partiellement ou complètement les voies aériennes, provoquant des arrêts respiratoires répétés.

Pourquoi perdre du poids peut améliorer les symptômes ?

• Réduction de la pression sur les voies respiratoires
  
  

• Diminution de l’intensité des ronflements
  
  

• Amélioration de la qualité du sommeil global
  
  

• Baisse du besoin en assistance respiratoire nocturne

Même une perte de 5 à 10 % du poids corporel peut avoir un impact positif significatif. C’est pourquoi un suivi diététique et la pratique régulière d’une activité physique sont souvent recommandés en complément du traitement.

Alcool et apnée du sommeil : un cocktail risqué

L’alcool est un dépresseur du système nerveux central. Il détend les muscles, y compris ceux de la gorge. Ce relâchement musculaire augmente la fréquence et la durée des apnées du sommeil.

De plus, l’alcool perturbe les cycles du sommeil et diminue la phase de sommeil profond, essentielle à la récupération. Il peut aussi rendre les réveils plus fréquents, aggraver la fatigue diurne et accentuer les troubles de la concentration.

Boire de l’alcool le soir, c’est risquer :

• Des apnées plus longues et plus fréquentes
  
  

• Un sommeil fragmenté et peu réparateur
  
  

• Une efficacité réduite des appareils PPC
  
  

• Une somnolence accrue durant la journée

Les spécialistes recommandent d’éviter l’alcool au moins 3 heures avant le coucher pour préserver la qualité du sommeil.

Le tabac : un ennemi silencieux pour les voies respiratoires

Le tabagisme est un facteur aggravant reconnu de l’apnée du sommeil. La fumée de cigarette irrite et enflamme les voies respiratoires, favorisant leur rétrécissement pendant le sommeil. Cela entraîne une augmentation des ronflements et des interruptions respiratoires.

Chez les fumeurs, la fréquence des apnées est généralement plus élevée, et les symptômes (fatigue, maux de tête matinaux, réveils nocturnes) sont plus marqués.

Les effets du tabac sur le sommeil incluent :

• Une inflammation chronique des voies respiratoires
  
  

• Une réduction de la capacité pulmonaire
  
  

• Une plus grande résistance des voies aériennes
  
  

• Un risque accru de troubles cardiovasculaires associés

Arrêter de fumer ne règle pas l’apnée du sommeil du jour au lendemain, mais cela améliore considérablement les capacités respiratoires et augmente l’efficacité du traitement, notamment en oxygénothérapie.

Adapter son hygiène de vie pour mieux dormir

Il est possible de réduire naturellement l’intensité de l’apnée du sommeil en adoptant quelques habitudes simples mais efficaces au quotidien :

• Surveillez votre poids : un rééquilibrage alimentaire peut suffire à enclencher une perte de poids bénéfique pour votre respiration nocturne.
  
  

• Pratiquez une activité physique régulière : même une marche quotidienne peut contribuer à améliorer le sommeil.
  
  

• Évitez l’alcool et les sédatifs le soir : ils relâchent les muscles respiratoires et perturbent l’architecture du sommeil.
  
  

• Arrêtez de fumer ou réduisez progressivement pour limiter l’inflammation des voies respiratoires.
  
  

• Dormez sur le côté : la position dorsale favorise le relâchement de la langue vers l’arrière, ce qui aggrave les apnées.

L’accompagnement d’Air + Nord

Un diagnostic médical est indispensable pour identifier l’apnée du sommeil. Une fois le diagnostic posé, un traitement par PPC ou autre dispositif peut être mis en place.

Air + Nord, en tant que prestataire d’oxygène à domicile, accompagne les patients dans la mise en place de leur traitement respiratoire. Cela inclut :

• L’installation de l’appareil PPC à domicile
  
  

• La formation du patient à son utilisation
  
  

• Un suivi technique et humain régulier
  
  

• Des conseils personnalisés pour adapter l’environnement de sommeil

En parallèle, notre équipe peut vous orienter vers des professionnels de santé (diététiciens, tabacologues, kinésithérapeutes) pour un accompagnement global.

Conclusion

L’apnée du sommeil ne dépend pas uniquement d’un traitement mécanique comme la PPC. L’hygiène de vie joue un rôle essentiel dans l’intensité des symptômes et dans l’efficacité du traitement. Surpoids, alcool et tabac sont des facteurs modifiables qui, une fois pris en charge, peuvent grandement améliorer la qualité de votre sommeil.